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Administration religieuse

Sous la juridiction de l'évêque, la religion apporte aux membres de la communauté le salut de leur âme. les curés assurent les intermédiaires entre fidèles et autorités supérieures. L'enseignement des enfants leur est confié. Tandis que l'entretien de l'habitation dépend de la communauté, leur rémunération incombe en partie à l'église et en partie aux fidèles déboursant aumônes et paiement pour chacun des actes religieux (Messes, Baptêmes, mariages, décès...) 

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Baptême et ondoiement

Dans certaines circonstances exceptionnelles, des personnes civiles pouvaient être déléguées par l'église afin d'assurer un acte religieux provisoire. En particulier, lorsqu'un nouveau né se trouvait en danger de mort, la sage-femme ou le médecin chirurgien, en présence de deux témoins, étaient habilités pour administrer l'ondoiement, ou baptême provisoire, acte donné sans cérémonies de l'Eglise, dans la maison même où s'était produite la naissance. Mention en était faite au registre par le curé après déclaration de l'accoucheuse ou du médecin. Dans le cas où l'enfant décédait avant le baptême officiel, l'inhumation pouvait se dérouler selon le cérémonial religieux d'usage. Si l'enfant survivait, dès que son état de santé le permettait, le baptême officiel se déroulait à l'église et était conféré par les mains mêmes d'un prêtre, en présence du parrain et de la marraine.

L'ondoiement était quelquefois donné lorsque les parents voulaient attendre l'arrivée du parrain et de la marraine. Dans ce cas, seul un prêtre possédait la faculté de l'administrer. Au préalable, celui-ci devait se munir d'une autorisation " expresse" délivrée au père par l'évêque du diocèse ou par son grand vicaire. 

Mariages et Publication des Bans

Toutes les publications étaient payantes. Néanmoins, si les futurs se trouvaient dans l'indigence, elles étaient gratuites. De plus, moyennant paiement d'une certaine somme à l'évêché, il était possible aux futurs de passer outre à un ou deux bans'. Pour cela, s'ils appartenaient au diocèse de Grasse, ils devaient obtenir une dispense en règle de l'évêque de cette circonscription religieuse. S'ils étaient de deux diocèses différents, il leur fallait une autorisation également régulière de chacun des évêques de leur diocèse. Dans les deux cas, cette permission était scellée aux armes du prélat qui l'avait délivrée, et enregistrée, après signature du vicaire général, au greffe des contrôles et insinuations ecclésiastiques. Le motif le plus souvent invoqué pour solliciter cette exemption consistait dans le désir de célébrer le mariage au cours du Carême ou temps quadragésinal, période d'absolue abstinence commençant le mercredi des Cendres pour se terminer le jour de Pâques. C'était, comme on le sait, le temps prohibé (tempus prohibitum). Cette expression s'appliquait également à l'Avent, précédant Noël de quatre semaines au cours desquelles on devait se recueillir pour bien se préparer à la fête de la nativité du Christ.' Nombreuses furent les personnes qui obtinrent le droit de se marier durant le Saint tems du Carême et pendant l'Avent. 

Les âmes de communion

Chaque vicaire devait tenir un registre ou roole des âmes de sa paroisse, contenant les noms des chefs de maison et de leurs familles. Les noms sans marque identifiaient les personnes confirmées qui communiaient. La double croix marquait celles non confirmées qui ne communiaient pas. Les enfants de moins 7 ans, âge de raison, ne figuraient pas dans ce roole. Le décompte des personnes présentes à l'église pouvait se faire grâce au nombre d'hosties distribuées. Les pêcheurs, nombreux dans une bourgade maritime, constituaient une forte proportion des absents.

Lutte de l'église contre certaines coutumes jugées scandaleuses

Les bravades organisées lors des processions

Une coutume provençale consistait à accompagner les processions de bravades. Prières et chants religieux étaient ponctués de formidables décharges de tromblons en l'honneur du saint patron. En 1699, Mgr François de Bedon de Crillon, évêque de Vence, ne se montre pas hostile à ces bruyantes manifestations : Etant proche des murailles, relatait-il de sa paroisse de Saint-Laurent, nous aurions été salués au son des cloches de six à douze coups de boîtes et, étant entrés, nous aurions trouvé plusieurs habitants sous les armes, commandés par un officier ayant un hausse-coup, lequel, après nous avoir salué avec sa demi-pique, il aurait fait faire une décharge à ses gens pour honorer notre entrée ; après quoi, suivi des curés et de tous les habitants, nous serions allés à l'église paroissiale dans laquelle nous aurions été salué par une seconde décharge des mêmes habitants qui étaient sous les armes.' Malheureusement, Mgr de Verjus, dès le 19 avril 1704, défend aux habitants de Cabris de faire, le jour de Sainte-Geneviève, aucune bravade, mais seulement la procession pour honorer le saint et attirer par leurs prières la bénédiction sur eux et leurs campagnes. Deux ans plus tard, il défend de nommer à l'avenir le capitaine de la bravade dans l'église du Broc au retour de la procession de saint Antoine. A Coursegoules, en 1719, l'évêque, apprenant que dans la procession de saint Barnabé, on y fait des profanations et des excès de boire très souvent, décide que le vicaire n'y fera aucune procession si l'on ne se corrige et qu'on en bannisse le tambour, le fifre, les danses et les cabarets.

Le repas du Jeudi-Saint organisé par les pénitents dans leur chapelle

Une coutume des pénitents consistait à se réunir dans leur chapelle, après la procession du Jeudi-Saint et boire et manger en mémoire de la Cène. Tous les évêques se sont appliqués à interdire cette pratique jugée scandaleuse par les excès auxquels elle donnait lieu. A Cannes, dès 1650, l'évêque fait des réserves sur cet usage. Il demande au prieur de tempérer les convives afin d'éviter les désordres que les plaintes lui ont fait connaître dans le passé. En 1669, Mgr de Bernage, visitant au Cannet la chapelle des pénitents blancs s'indigne de trouver une armoire contenant de nombreux plats et verres servant aux agapes. Il ordonne qu'à Biot les confrères empêcheront que devant l'église et auprès d'icelle n'y soit fait des galettes.' En 1687, Mgr de Verjus défend formellement cette pratique. Le 9 septembre, il apprend qu'à Cipières le soir du Jeudi-Saint, sont en l'église des abus grandement préjudiciables en ce que les pénitents assemblés, au retour de la procession, boivent et mangent parmi eux ; ce qui cause des scandales, pour à quoi obvier, avons fait inhibitions et que l'argent qui était employé pour faire des gâteaux et vin qu'on donnait sera employé pour les réparations de la chapelle, entretien d'icelle et le surplus pour faire dire des messes les dimanches et festes.3 Malgré des prescriptions sévères, les pénitents continuaient, donc, leur repas rituel. Ne se contentant pas seulement d'un peu de pain et de vin, ils recueillaient, même, de l'argent et des denrées pour confectionner des gâteaux sur la place même de l'église. Le rôle important que jouèrent probablement les femmes en cette matière les amena-t-elles aux plus hauts rangs de la Confrérie ? En 1703, à Châteauneuf, l'évêque constate qu'on a établi des femmes comme prieurs et recteurs, lesquelles se placent aux bancs des marguilliers. Il ordonne aux femmes et aux filles de fomenter en aucune manière ni de faire aucune fonction de prieur, ni de se placer sur les bancs des recteurs.' Les interdictions se renouvelleront périodiquement. Le 27 octobre 1709, Mgr de Verjus, apprend que dans la chapelle des pénitents blancs de Saint-Vallier, le jour du Jeudi-Saint, il est distribué à chacun des confrères une pièce de gâteau et aussi donnent à boire. En 1738, les pénitentes de la Colle sont encore accusées de consommer en repas le produit de leurs quêtes.1 En combattant ces bravades inhérentes au tempérament populaire, les évêques détruisirent l'enthousiasme que les hommes apportaient aux processions des fêtes patronales ; en supprimant ces agapes confraternelles dans les églises, ils leurs enlevèrent peu à peu ce caractère de maison du peuple qu'elles avaient pris au Moyen Age. 

Lutte de l'église contre le protestantisme -  Conversion d'un protestant au culte catholique en 1708 
L'an 1708, le 6 Juin, à l'issue des complies, le nommé Schmict, chirurgien natif de la ville de Berlin dans la Prusse, étant dans cette place prisonnier de guerre, de son propre mouvement et pleine liberté, a fait abjuration des erreurs de Luther dont il faisait profession, les a condamnées et rejetées, et [del toutes les opinions erronées que l'Eglise a condamnées et rejetées ; A fait sa profession de foi dans laquelle il a juré vouloir vivre et mourir catholique, apostolique, romain, et a reçu l'absolution, de l'excommunication qu'il avait encourue à cause de ses hérésies, du R.P. Michel Ange, capucin, de Grasse, commis pour cela par Mgr l'Evêque de Grasse, en présence de Mre Gui Faure, aumônier des prisonniers, de Mre Bassac, prêtre, de Mr de la Motte, commandant, de Mr de Guérin, son fils, de Mr Tallard, sergent de la Cie franche, et de moi, soussigné, aumônier et curé. 
Arnaud, aumônier curé ; F. Michel Ange, de Grasse, prêtre capucin ; Guy Faure, aumônier; Bassac, prêtre ; Rodolphe Schmict 

Interventions de l'église lors de catastrophes naturelles (climat, disette ...)

L'évêque ordonne au vicaire de Mougins, de faire l'abjuration des sauterelles qui ravagent le terroir  
« Du vingt-quatre juillet mil sept cent huit, à Grasse, par devant Nous, François de Verjus, conseiller du roi en ses conseils, évêque de Grasse, et dans notre palais épiscopal, sont comparus les sieurs maire, consuls du lieu de Mougins, lesquels nous ont très humblement remontré qu'il y a environ trois semaines ou un mois, ils furent avertis par quelques particuliers du lieu, que, dans le terroir, il y avait quantité de petites sauterelles et autres animaux qui mangeaient le blé, les raisins, les figues, haricots et autres fruits, ce qui les obligea d'abord, pour l'intérêt du public et par le devoir de leur charge, d'avoir recours à nous pour avoir permission de faire abjurer ces animaux, ce que nous leur aurions accordé, et, à cet effet, nous aurions écrit un billet à messire Riouffe, vicaire de Mougins, pour faire cette abjuration incessamment, ce que messire Riouffe a refusé de faire sans cause ni raisons, au grand préjudice des habitants, et c'est ce qui a de nouveau obligé les maire et consuls d'avoir recours à nous pour avoir un autre mandement ; nous avons encore écrit à messire Riouffe de satisfaire à cette abjuration ce qu'il a encore refusé de faire, nonobstant que les consuls qui lui ont rendu les deux billets l'en ayant pressé fortement et qu'ils lui aient fait même savoir qu'une pareille abjuration a été faite aux lieux circonvoisins ; et d'autant qu'un pareil refus et de désobéissance ne peut être souffert et contient un notable dommage à tout le public, les maire et consuls, pour et au nom de la communauté, nous supplient très humblement d'ordonner qu'il sera enjoint à messire Riouffe, vicaire de Mougins, de faire incessamment l'abjuration, autrement et à faute de ce faire, qu'il sera contraint par saisie de son temporel et sous telles peines que nous trouverons à propos et autres de droit envers les habitants, de quoi ils protestent et acte. Giraud, maire, - « Nous évêque, vu le comparant, avons ordonné qu'il sera signifié à messire Riouffe, vicaire de la paroisse de Mougins et, à son absence, à son secondaire, de faire l'abjuration ci-dessus exprimée dans le terroir de Mougins incessamment, sous les peines de droit. A Grasse, dans notre palais épiscopal, le 24 juillet 1708. François, évêque de Grasse. » 

Lutte de l'église contre les relations hors mariage

De ces relations consenties ou non, certaines femmes se trouvant enceintes vont mettre au monde des enfants dits illégitimes.

Cas 1 : De mère publiquement connues, ceux-ci sont appelés bâtards de père ou enfants naturels. Le père peut être connu ou non.

Cas 2 : Si la mère a dissimulé la naissance, et abandonné son enfant dans un lieu fréquenté, celui-ci, recueilli, appelé enfant trouvé, sera pris en charge par la communauté, laquelle tentera d'engager des recherches afin de retrouver son origine.

cas 3 : Si l'enfant abandonné est trouvé mort dans un lieu isolé, il peut être décédé avant, pendant ou après la naissance, naturellement ou volontairement. Une information judiciaire est ouverte pour suspicion de meurtre.

Exposition de grossesse

Afin de prévenir les infanticides, une formalité résultant de l'édit de Henri II, (février 1552), confirmé par Henri III, (1586), et par Louis XIV, (25 février 1708) prescrit à toutes les veuves et à toutes les filles enceintes de déclarer, devant un magistrat, à la fois l'état d'avancement de leur grossesse et les circonstances détaillées de la séduction. De plus, elle servait à fixer la paternité. La veuve ou la célibataire qui y procédait était crue jusqu'à preuve contraire. Afin de ne pas être poursuivi par la loi, l'homme accusé devait établir qu'il n'avait eu ni l'occasion ni la possibilité d'entrer en relations intimes avec son accusatrice ou que celle-ci avait, depuis peu, possédé un autre amant. S'il n'apportait pas cette preuve, il était tenu de payer les frais d'allaitement, d'entretien et d'éducation de l'enfant. Si même la veuve ou la fille subornée avait excipé d'une certaine violence faite à sa résistance, il se trouvait exposé à une inculpation pénale pour crime de rapt, punissable du châtiment suprême. Par cette loi, le sexe faible était bien défendue, peut-être trop bien car, à l'occasion, certaines femmes savaient, par intrigue et chantage, rançonner de pauvres et surtout d'opulents naïfs.' Cette importante ordonnance devait être lue au prône tous les trois mois. On ne sait si, à Cannes et au Cannet, le clergé se conforma régulièrement à cette obligation. Quoi qu'il en soit, en 1779, le curé Jean, de l'île de Sainte-Marguerite, inscrivit sur son registre cette attestation : J'assure avoir publié pendant trois fois à la messe de la paroisse l'édit du roi Henri ll sur le fait des femmes grosses et des enfant mort-nés. Cette formalité ne sera vraiment appliquée, à Cannes, qu'après 1740. De 1741 à 1792, 19 déclarations de grossesse sont signalées dans les recueils de Cannes, 3 dans ceux du Cannet et 4 dans celui de Sainte-Marguerite, soit en tout 26. 15 furent faites devant le viguier de Cannes entre 1741 et novembre 1790 3 furent faites devant les lieutenants de juge de Mouans et Valbonne entre 1741 et novembre 1790 3 furent faites devant le major de la place de Sainte-Marguerite entre 1741 et novembre 1790 4 furent faites devant le juge de paix de Cannes entre novembre 1790 et 1792 1 fut faite devant le président du tribunal du district de Grasse entre novembre 1790 et 1792 La plupart ne nous sont malheureusement connues que par leurs lieux et leurs dates. Il en est une cependant dont le procès-verbal existe in extenso dans l'avant-dernier registre de Cannes. Attaché, en 1777, par le curé Jean Preire, il concerne Honoré Négrin, originaire de Pégomas, jeune servante chez Jean-Louis Le Cerf, bourgeois de Cannes. (voir année 1777 pour plus de détail)

L'école au 18ème siècle

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Sous l'ancien régime, l'enseignement se trouve sous le contrôle du clergé. Dans les villes et les localités importantes, il y avait deux sortes d'écoles : celles tenues par les frères des écoles chrétiennes, dits aussi Ignorantins et les petites écoles tenues par des maîtres laïques, qui se groupaient en corporation avec leurs privilèges qu'ils défendaient âprement. Mais tout l'enseignement était sous la surveillance de l'évêque, quelle que soit l'origine des maîtres. Les écoles mixtes étaient interdites ; cependant, quelquefois on acceptait garçons et filles dans la même école, mais les uns à droite, les autres à gauche. Les communautés rurales ne négligeaient pas l'instruction des enfants. Elles s'imposaient souvent de grands sacrifices, étant donné leurs ressources. Elles construisaient ou louaient des bâtiments, votaient des allocations. La répartition des écoles dans le Royaume était inégale, les densités les plus fortes étant dans l'est de la France. Dans beaucoup de régions, elles n'étaient ouvertes que pendant l'hiver ; l'été, les enfants étaient employés aux travaux des champs. Le niveau d'instruction était très élémentaire. Dans les campagnes, on manquait fréquemment de maîtres capables. Le candidat maître d'école était bien interrogé avant sa nomination par le représentant de l'évêque sur les devoirs envers la religion, sur la lecture, l'écriture, l'arithmétique, et aussi sur le plain-chant. Mais il ne fallait pas trop lui en demander, d'autant plus que la situation de maître d'école n'avait rien d'enviable. Le plus souvent, il devait être aussi sacristain et chantre, sonneur de cloches et chargé de l'entretien de l'horloge, voire même fossoyeur. Il est vrai que certains de ces emplois rétribués, augmentaient ses maigres revenus. L'enseignement était basé sur la méthode individuelle. Le maître appelait près de lui chaque élève à son tour, le faisait épeler et lire, ou copier une page d'écriture sur un modèle donné. Que restait-il de cet enseignement ? Certes, l'alphabétisation fit des progrès au XVIlle siècle. Mais dans les campagnes, en dépouillant les documents de l'époque, on constate qu'il y avait peu de personnes capables de tenir les registres de la communauté et que le nombre de gens capables de signer leur nom était faible. Cependant, par l'intermédiaire des colporteurs qui passaient dans les villages, les livres bleus et les almanachs, parvenaient au fond des campagnes. On se réunissait aux veillées et celui qui savait lire était attentivement écouté. Qu'apprenait-on dans ces livres ? Un peu de tout : des renseignements agricoles, des soins à donner aux malades et quelquefois même des recettes contraceptives ; ainsi on conseillait aux femmes d'appliquer sur leur ventre de la menthe sauvage avant de se coucher avec leurs maris. Les livres bleus disaient aussi comment faire la cour à une jeune fille, comment cuisiner, lire, écrire, compter, faire la correspondance, jardiner, se tenir à table. Il y avait aussi des romans, comme l'histoire du bonhomme Misère. Les almanachs se disaient journaliers, historiques, prophétiques, encyclopédiques, infaillibles quant à leurs recettes. Ils contenaient de nombreux renseignements sur les métiers, les curiosités de Paris, sur le destin, et des remèdes de bonne femme... L'enseignement n'était ni gratuit, ni obligatoire. Au XVIlle siècle, les physiocrates, se soucièrent de l'enseignement populaire en concevant, déjà, un enseignement obligatoire, gratuit et laïque. Toutefois, un désaccord subsistait entre philosophes. Pour certains, l'instruction des paysans apparaissait fort inutile dans l'exercice de leur travail. 

  

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